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  • Le logement reste dans la famille malgré tout

    11.12.2024 | Marco Tomasina
    Il y a peu, Léa, son mari Mario et leurs deux enfants profitaient pleinement de la vie dans la maison qu’ils venaient d’acquérir. Mais un coup du sort a mis Léa au défi de supporter à elle seule les coûts de la maison.
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Le logement reste dans la famille malgré tout

11.12.2024 | Marco Tomasina
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Il y a peu, Léa, son mari Mario et leurs deux enfants profitaient pleinement de la vie dans la maison qu’ils venaient d’acquérir. Mais un coup du sort a mis Léa au défi de supporter à elle seule les coûts de la maison.

Coup du sort avec conséquences financières 

Du jour au lendemain, le décès de Mario dans un accident de voiture a tout bouleversé. En plus de son chagrin et de son inquiétude pour les enfants, Lea a dû faire face à de multiples défis durant cette période difficile.

Conscient que la vie réserve parfois de mauvaises surprises, le couple avait déjà pensé, quand tout allait bien, aux conséquences d’éventuels coups du sort sur la famille. Il avait pris ses précautions pour que la famille ne doive pas quitter la maison qui lui était si chère. Heureusement pour Lea. Désormais seul soutien de famille, Lea devenait financièrement responsable vis-à-vis de son créancier hypothécaire.

Quid de la capacité financière?

Lorsqu’un décès survient, la banque analyse la situation du conjoint survivant et détermine si cette personne dispose de ressources suffisantes pour poursuivre le financement hypothécaire. De manière exemplaire, Léa et Mario avaient veillé peu de temps après l’achat à ce que, dans le pire des cas, tant Mario que Lea puisse supporter à lui seul ou elle seule la charge financière de la maison. Si les époux n’avaient pas été aussi prévoyants, le créancier hypothécaire aurait été en droit d’exiger un amortissement exceptionnel afin que le financement se retrouve dans une fourchette normale. La personne survivante a besoin d’un capital suffisant pour couvrir ces frais; cela inclut souvent une indemnité de remboursement anticipé qui peut s’élever à plusieurs dizaines de milliers de francs si l’hypothèque doit être résiliée avant terme.

Quelles possibilités y a-t-il pour couvrir l’hypothèque?

Le deuxième pilier (LPP) comprend une couverture en cas de décès et d’invalidité. Toutefois, celle-ci n’est souvent pas suffisante pour assurer une situation financière équivalente. De nombreux propriétaires de logement réduisent en outre les prestations versées en cas de décès ou d’invalidité parce qu’ils perçoivent des fonds de leur deuxième pilier (LPP) pour financer leur logement. Par conséquent, dans le pire des cas, le logement doit être vendu.

Si l’on veut satisfaire aux exigences du créancier, il faut donc en premier lieu réduire la dette hypothécaire. Le capital-décès provenant d’une assurance-décès directe peut contribuer à alléger la pression financière. On peut aussi effectuer un amortissement indirect avec un produit d’assurance du pilier 3a comprenant un capital-décès.

Bien entendu, on peut aussi couvrir le risque d’invalidité en instituant une rente ou, dans tous les cas, en libérant le paiement des primes. Ceci a en outre un effet secondaire positif: en plus de ces couvertures, ces produits permettent également d’obtenir des déductions fiscales. 

 

Le cas de Léa

Prenons l’exemple de Léa et Mario. Leur maison a coûté CHF 950’000. Il leur reste une hypothèque de CHF 650’000 sur le bien immobilier. Leur revenu annuel commun était de CHF 225’000, auquel Léa contribuait à hauteur de CHF 80’000. Avec un intérêt théorique de 5%, les intérêts hypothécaires s’élèvent à CHF 32’500 par an. L’amortissement de l’hypothèque en 15 ans sur les deux tiers de la valeur du bien immobilier revient à CHF 1’111 par an. À cela s’ajoutent des frais accessoires de 1% de la valeur du bien immobilier, soit environ CHF 9’500 par an, ce qui fait au total CHF 43’111. Pour ne pas dépasser la charge financière maximale, le revenu annuel doit être trois fois plus élevé, c’est-à-dire atteindre environ CHF 130’000.  

Pour avoir la capacité financière nécessaire, Léa devrait donc soit gagner CHF 50’000 supplémentaires par an, soit réduire son hypothèque de CHF 300’000. Ses propres économies, son 3e pilier pilier et une assurance décès souscrite à titre préventif lui permettent de réduire son hypothèque et par conséquent de supporter cette charge financière. Léa et les enfants peuvent rester dans la maison qu’ils aiment tant. 

Un petit investissement pour une grande sécurité financière

Devenir propriétaire signifie également assumer les risques liés à la propriété immobilière, pour le meilleur et pour le pire. Protéger le logement dont on est propriétaire coûte certes quelques centaines de francs, mais c’est aussi un gage de sécurité financière pour les survivants. Il vaut la peine de se faire conseiller par un ou une spécialiste afin de trouver la solution la mieux adaptée à vos besoins individuels. 

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