L’artiste gréco-suisse Dimitra Charamandas capte avec un crayon et un appareil photo ce qui attire son attention lorsqu’elle se promène dans la nature. Prises de vues aériennes de chaînes de montagnes, volcans et lacs de caldeiras, le fragment retrouvé d’un coquillage, mais aussi des illustrations scientifiques de fonds marins et de l’intérieur du corps humain ont inspiré à l’artiste des toiles à la frontière entre figuration et abstraction. Elle cherche et transforme. Elle transpose ce qu’elle voit, vit et ressent dans de nouvelles réalités picturales à mi-chemin entre microcosme et macrocosme. Si la peinture est au cœur de l’œuvre de Dimitra Charamandas, son travail englobe également d’autres médias, comme la vidéo, le texte et la sculpture.
Un intérêt pour les fractures, les bosses et les fissures
L’intérêt de l’artiste s’articule autour des lignes de fracture, entre les espaces extérieurs et intérieurs, entre les matières dures et les matières molles. Elle se passionne pour les imperfections des objets et des paysages, pour ces espaces où l’érosion, par exemple, a déjà laissé des traces de son passage – que ce soient des bosses, des fissures ou des fractures. Les nouvelles structures, les nouveaux corps qui en émergent la fascinent: «Je commence à comprendre que je tourne autour des ouvertures – les endroits de passage, de possible renversement, de pénétration ou d’ouverture.» Le titre de l’exposition, «Little inlets», évoque ces «petites entrées» ou «flux entrants». Les œuvres exposées s’articulent autour de ces ouvertures réelles ou supposées et incitent le visiteur à remettre en question toute conception rigide du corps.
«My eye is a lake»
Le travail de Dimitra Charamandas se caractérise par l’interaction entre un environnement et son influence sur une structure intérieure, physique et psychique. Les paysages sont pour elle bien plus que le rendu d’une topographie donnée. Une vue peut également être la représentation modèle d’autres dimensions: il suffit de changer de point de vue pour que les perspectives deviennent perméables. Contrôle ou discernement? Organe ou paysage? On ne peut s’empêcher de s’interroger lorsqu’on contemple par exemple le tableau intitulé «My eye is a lake» (2023).Que percevons-nous grâce à nos sens et quelles conclusions en tirons-nous?
Un vaste engagement pour l’art
L’exposition «Little inlets» est ouverte jusqu’au 27 juillet 2023, tous les jeudis de 16 h à 20 h (à l’exception du 18 mai 2023). L’entrée est libre. C’est l’une des expositions temporaires que le Foyer d’art propose régulièrement. Outre les expositions en solo d’artistes trié·e·s sur le volet, le Foyer d’art Helvetia présente aussi régulièrement des expositions thématiques, dialogiques ou monographiques qui permettent de découvrir la collection d’art de l’entreprise. Avec plus de 2’000 œuvres d’environ 400 artistes suisses, la collection d’art Helvetia est l’une des plus importantes collections d’entreprise en Suisse. Mais l’engagement pour l’art d’Helvetia, qui assure aussi les œuvres d’art, inclut également le Prix d’art Helvetia, qui permet à de jeunes artistes de se faire connaître au début de leur carrière.
Principales informations sur l’exposition «Little inlets»
Du 4 mai au 27 juillet 2023
Tous les jeudis de 16 h à 20 h (à l’exception du 18 mai 2023)
Entrée gratuite
Foyer d’art Helvetia
Steinengraben 25
4051 Bâle
A l’intention des journalistes
Les journalistes peuvent visiter l’exposition «Little inlets» en dehors des heures d’ouverture officielles. Pour profiter de cette offre, veuillez contacter le service de presse d’Helvetia:
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Eric Zeller
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