Cela fait plus de dix ans qu’Helvetia s’engage en faveur des forêts protectrices suisses. Une forêt protectrice intacte forme un système de protection biologique qui agit sur un périmètre défini et joue à ce titre un rôle essentiel dans la prévention des risques naturels en protégeant les personnes, les bâtiments, les pistes de ski de fond, les chemins de randonnée et les voies de circulation des dommages naturels. Au cours des prochains mois, 10 000 jeunes arbres seront plantés dans la région du Val de Bagnes, dans le Bas-Valais. Jean-Maurice Favre, agent général d’Helvetia Valais Romand, explique: «Prendre soin des forêts protectrices, c’est investir dans notre sécurité. Seule une forêt intacte et diversifiée peut offrir aux générations actuelles et futures la protection contre les risques naturels nécessaire dans cette région.»
Depuis 2008, le Canton du Valais a investi plus d’un quart de milliard de francs dans l’entretien de 22 000 hectares de forêts de protection. «Nous mettons donc tout en œuvre pour garantir sur le long terme la fonction de protection contre les dangers naturels en forêt», indique Franz Ruppen, conseiller d’État valaisan, chef du Département de la mobilité, du territoire et de l’environnement.
Prévention des risques naturels
Le Val de Bagnes compte de nombreux hauts sommets, dont le Grand Combin qui culmine à plus de 4 300 mètres. La forêt alentour s’étend sur plus de 4 000 hectares. 90% de cette surface forestière assure principalement la protection de la population et de l’infrastructure contre les risques naturels comme les avalanches, les glissements de terrain ou les chutes de pierres.
Le Val de Bagnes, qui compte plus de 10 000 habitant·e·s, est une région à forte croissance économique. Son exposition à de nombreux risques naturels requiert de multiples initiatives de la part des autorités. C’est justement ici qu’Helvetia s’engage. Au total, le groupe d’assurance a déjà planté bien plus d’un demi-million d’arbres en Suisse et dans ses marchés nationaux que sont l’Autriche, l’Allemagne, l’Italie et la France. Ce nouveau don d’arbres permet de soutenir le Bas-Valais dans la gestion de la forêt protectrice, afin que celle-ci puisse continuer à remplir sa fonction.
La diversification au service d’une protection durable
Les experts forestiers régionaux intègrent progressivement les 10 000 jeunes arbres dans la forêt protectrice existante et veillent, lors des plantations systématiques, à enrichir les périmètres forestiers en y ajoutant diverses essences plus résistantes au climat. En effet, les périodes de chaleur prolongées et les nuisibles représentent un risque pour les peuplements d'arbres. Le changement climatique augmente également les risques dus aux intempéries, tels que les chutes de pierres et les avalanches. «Une forêt aux essences peu diversifiées peut rapidement voir sa fonction protectrice compromise», explique Jean-Christophe Clivaz, chef du Service des forêts, de la nature et du paysage. «L’épicéa, très répandu dans notre région, est particulièrement sensible aux longues périodes de sécheresse et aux infestations de bostryches. Une succession d'été très chauds, des événements météorologiques extrêmes comme les tempêtes, mais aussi les invasions de bostryches pourraient ainsi entraîner un dépérissement des épicéas et diminuer la fonction protectrice de la forêt.»
Jean-Marie Putallaz, ingénieur forestier dans la région du Bas-Valais, s’est rendu sur place pour la plantation des premiers arbres. Il précise: «Grâce au don d’arbres d’Helvetia, nous plantons des essences supplémentaires de façon ciblée dans quatre zones de la forêt autour de Verbier, ce qui contribue à la diversification du peuplement et favorise la biodiversité. Nous initions et soutenons ainsi une transformation d’ordinaire naturelle et permettons à la forêt de s’adapter à la nouvelle situation avant que les conditions climatiques ne l’y contraignent.»
L’engagement d’Helvetia en faveur de la forêt protectrice est un investissement pour le futur. Martin Jara, CEO d’Helvetia Suisse, renchérit: «Une forêt protectrice intacte n’apparaît pas du jour au lendemain. Cela prendra des décennies avant que les arbres nouvellement plantés déploient leur effet protecteur. Tout comme nous dans le secteur de l’assurance, les forestiers doivent planifier à long terme, afin que la forêt puisse jouer son rôle avant la survenue d’une catastrophe. C’est pourquoi nous avons à cœur de nous engager en faveur de la forêt protectrice.»
Dix francs pour un arbre à son nom
Si vous souhaitez soutenir la forêt protectrice en général et la reforestation dans le Bas-Valais en particulier, ou si vous voulez contribuer à rendre la forêt résistante aux aléas climatiques, vous pouvez commander un passeport arbre personnel auprès d’Helvetia au prix de CHF 10.–. Pour chaque passeport, un arbre supplémentaire est planté sur une parcelle spécifique de l’une des zones de projet. Vous trouverez les informations sur l’engagement d’Helvetia pour la forêt protectrice et tous les projets de forêt protectrice réalisés à ce jour sous www.helvetia.ch/foret-protectrice.